lundi 10 novembre 2008

lundi 20 octobre 2008

Kulturnatten et Emmas Födelsdaggen


Bon donc ça c'était moi la semaine dernière, rien de bien passionnant en soi. J'ai stryckade toute la semaine sans discontinuer.
Heureusement j'ai eu un super, super week-end plein de bonnes choses qui a commencé le jeudi avec une invitation à diner de Silvia. Cette fille m'énerve, elle est vraiment trop bonne cuisinière, je la déteste. Bref c'était délicieux, tellement que je n'ai pas cuisiné du week-end, préférant à un eventuel échec culinaire une observation rapprochée des meilleurs fast-food stockholmois (il me manque encore Burger King). Rien de tel qu'un bon hamburger à 1h du mat', je vous le dit, pour vous caler un homme, euh.. une femme (petit bout de femme).

Vendredi c'était la Kuturnatten, nuit de la Culture à la Kulturhuset, maison de la Culture. Un régal pour les yeux et les oreilles (mais pas pour le palais d'où le fast-food à 1h du mat')

Au programme une expo de Nan Goldin, l'ARTISTE photo des années sida, et un autre encore mieux sur l'art contemporain espagnol. Ci-contre ma petite favorite, Héliopolis, une merveille..


Dionisio Gonzalès, Héliopolis, 2007, 180 x 900


J'ai terminé ma soirée en me déhanchant sur les rythmes d'un rock années 30, entre des robes blousantes et des garçons aux cheveux gominés. Un délice que j'aurai bien aimé partager à deux, d'une part parce que j'aurai été moins stupide entre tous ces couples au look années 30, d'autre part parce que c'est mon rêve secret que de savoir danser en couple (le rock, la valse et le must du must... le tango). Mais l'Amoremio comme les autres mâles présents autour de moi ne semblaient pas partager mon entousiame. Heureusement que Silvia et Alessandra aiment danser ;).
Samedi tour shopping où, comme chaque fois que je fais du shopping hors soldes, je n'ai rien acheté par indécision.

Dimanche je me suis rendue au brunch d'anniversaire d'Emma à 12h. J'étais toute contente d'être ponctuelle un dimanche matin mais apparemment ça n'a servit à rien: le rendez-vous était fixé à 11h. Bref, c'est en rougissant que j'ai salué l'assemblée avant de me régaler les yeux et les papilles d'un délicieux buffet typiquement suèdois. Le gâteau d'anniv était une princess torta, une douceur, un délice, une merveille.
Une charmante après-midi française pleine de gens intéressants, à parler de tout et de rien, du dernier Woody Allen, des particularités de la langue suèdoise et de nos dernières vacances à l'autre bout du monde. Une de ces après-midi qui vous laisse serein avec l'impression d'avoir profité de la douceur de l'existence sans se soucier du temps qui passe. Enfoncé dans un fauteil de velour vert, devant une bibliothèque en bois massif remplie de livres aux pages jaunies. Une pause dans le temps qui a des goûts d'éternité.

L'idéal pour cloturer un week-end et commencer une belle soirée.

mardi 7 octobre 2008

Soirée repassage


Voilà ce qui arrive quand j'écoute "Heartbeats" de The Knife.
http://www.deezer.com/track/21212

lundi 6 octobre 2008

A bas les gosses!!!

J'ai fait un commentaire élogieux sur le temps qui passe et toutes ces bêtises et cette semaine j'hérite d'Elisa malade.
Elisa 37,5 de fièvre autant dire rien.
Elisa qui courre, saute, ne veux pas dormir et me force à jouer aux barbies (beurkkkkkkkk). Elisa qui me cloitre comme une recluse dans une maison qui n'est pas la mienne!!!

Je ne suis pas faite pour être nounou ça c'est clair. Maman peut être, un jour lointain... Mais pas nounou, ni femme au foyer, ni rien de cela!
Il est tellement facile de se perdre dans les taches domestiques, la famille, les enfants pour en oublier ses propres responsabilités! La responsabilité d'assumer ses désirs. Et le plus important: penser à les réaliser!

Cette semaine j'ai pris conscience plus que le rythme de ma vie d'avant me manque. Celle de l'université, des nuits blanches à finir des projets titanesques, trois cafés dans le ventre et la musique à fond les tympans.
Dimanche dernier j'ai relu le mémoire d'esthétistique d'un copain de fac jusqu'à une heure du mat. Et samedi je suis allée dessiner chez Emma, elle même en plein boom créatif, nuits blanches depuis trois jours pour un hypothétique job à la clé.

Qu'elles me manquent ces nuits hors du temps à dessiner, finir des projets, une rédac', que sais-je encore!
Cette semaine j'ai pris conscience encore plus qu'avant que je dois privilégier mes projets personnels même si certaines personnes plus ou moins proches n'arrêtent pas de m'en rabâcher les oreilles. Être au pair n'est qu'une pause, un éloignement pour mieux retourner aux sources...

Ma vie c'est à moi de me la construire, pour moi.

Et si devenir adulte, à ma manière, c'était continuer d'être une enfant? De surtout, surtout ne pas s'arrêter de rêver...

jeudi 25 septembre 2008

Un mariage à Lille

Samedi 20 septembre, 3h45. Je déambule, les yeux encore embués de sommeil et la tête pour ainsi dire dans le pâté vers la station d'autobus la plus proche. Madborganplatsen est encore animée, normal, certains ne sont pas couchés et moi je viens de me lever.
Dans très exactemment 10h45, l'une de mes meilleurs copines de fac va se marrier, et moi j'y serais.
Je suis partie pour la France deux jours. 2 heures de bus pour l'aéroport, 2h d'avion, 3h30 de voiture pour arriver à destination. J'ai mobilisé mas parents pour la voiture, ma tante pour l'hébergement et mes patrons pour le temps libre.

Ce mariage fut l'objet de nombreuses discussion. Vaut-il la peine de se déplacer pour un mariage? De claquer ses maigres économies pour une cérémonie? De l'avis masculin ce n'est qu'une formalité, une bagatelle...
Pour moi le principal problème c'était le prix et de prendre sur le temps de mes patrons. La faute à pas d'anticipation. Mais l'avion, les 7 heures de transport, l'absurdité de l'opération, toutes ces raisons masculines perdent tout leur sens quand vous marriez celle qui a partagé les bancs de la fac avec vous!!!
Quand je me suis retrouvée devant elle en robe de mariée j'ai su que j'avais bien fait.
Et quand je les ai vu se regarder dans les yeux pour s'échanger les voeux j'ai su que jamais je n'aurai pu ne pas être là.

Alors au diable les garçons et leurs raisonnements macho!!!! Oui je suis une fille! J'aime les robes de mariée, j'aime les mariages, j'aime mes copines!!!!
Quand vous faites le choix d'aller vivre à l'étranger vous vivez des choses merveilleuses. La découverte, la nouveauté, le changement vous éloignent d'un parcours dit "normal", ou "conventionnel".
Mais vivre à l'étranger c'est aussi s'éloigner, ne pas voir changer les gens qu'on aime, ne pas partager leurs peines au quotidien, leurs préoccupations matérielles pourtant si essentielles.

Alors si je ne peux même pas les accompagner dans les étapes les plus importantes de la vie, que me reste-t-il?

Alors merci encore mes tourtereaux, ça valait vraiment le déplacement.


lundi 15 septembre 2008

Elisas födelsedagen

Le matin du 10 septembre Elisa a soufflé ses bougies. De retour d'une nuit passée hors de mon lit, je la trouve sur le siège haut de la cuisine, un biberon de lait chocolaté coincé dans la main droite, la gauche serant avec force un sac rose bonbon et une paire de lunettes à paillettes turquoise.
Elisa a 4 ans.
Déjà!!!

Bon elle n'a pas vraiment changé par rapport à hier. Elle me fait son habituelle crise du matin, me traite de tous les noms devant sa mère avant de fondre dans mes bras une fois cette dernière partie. Nous avons apporté une énorme glace vanille/choco à la crèche, et le soir un babysitting nous a rapproché tous les trois, elle, son frère et moi devant un plat de ma préparation et une cassette de dessin animé. Je leur ai offert un livre à découper avec des ciseaux en plastique fluo: un succès!!!

Ce n'est pas un jour différent d'un autre mais je me rend compte qu'ils ont grandi. Je suis assise entre eux deux sur le canapé et je fait parti de la famille. Elisa a changé de taille de bottes, son visage s'est alongé, se traits se définissent, son caractère s'affirme. Luca est plus docile, mais aussi plus curieux, alerte.
Et moi aussi j'ai changé quelque part: je deviens sentimentale!!!

Nous avons partagé un mois d'Italie ensemble, les trois suèdois. Ils ont découvert que je savais nager comme une grenouille, que je savais plonger comme un dauphin et que je n'avais pas peur des poissons. Par contre que j'ai encore plus peur des méduses qu'eux (surtout les petites, là, celles qu'on ne voit jamais et qui vous prennent par surprise... Brrrrrrrr), et que mes jambes avaient la couleur d'une mozarella fraiche.
Et puis des détails plus personnels, mon âge, mon poids même, et l'identité d'un certain correspondant téléphonique journalier.

C'est qu'on s'attache à ces petites bêtes.
On les nourrit, on les couvre, on les couve, on les déteste parfois et puis on se rend compte qu'ils sont plus grands qu'hier, par une phrase, un regard, une attitude... et... et... et il se fait tard tiens donc!!! Où en étais-je? Il est vraiment TREEEEES TARD!!!! Je commence à délirer...
Grave...
Besoin de dormir, tiens...

Vivement la fin sales monstres...



Spécial dédicace aux futurs parents gâteux ;)